Atelier Idéal | La Chapelle
6 - 10 mai
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Du 6 au 11 MAI
Le Collectif Cent jours, ES-MA, GaronAfrique,
Guernica ADPE, Survie occupent « LATELIER
IDEAL »
au lieu dit « La
Chapelle» (39 rue Daniel Casanova - Toulouse)
entre Arnaud Bernard et le pont des Minimes, derrière
le Palais des Sports
RWANDA EX-YOUGOSLAVIE
: REGARD CROISES (I)
QUELLE RECONSTRUCTION APRES LE GENOCIDE
ET LA PURIFICATION ETHNIQUE ?
Rencontre, débats, projections, spectacles
avec comme invité exceptionnel Le Général
Jovan DIVJAK défenseur de Sarajevo, auteur de « Sarajevo
Mon Amour »
Programme:
Du 6 au 10 mai
EXPOSITIONS
PERMANENTES
|
(Tous les jours de 17 h. à 22 h.
; Sam. de 10 h. à 22 h. ; Dim. de 14 h. à
22h.)
Bruce Clarke©
- Rwanda 1994 : Photographies
de Bruce Clarke, créateur du Jardin de la mémoire
de Kigali. Vernissage en Présence de lartiste.
- Témoins de la Guerre
Témoins du génocide : Les
enfants rwandais (Dessins rassemblés
par Richard A. Salem, Médiateur américain,
Editeur du livre Witness of genocide : The Children of
Rwanda, exposés avec lautorisation du Centre
de Documentation Juive Contemporaine).
- Installation de
Mika GAUVIN, Jeune artiste rwandaise
- Commémoration du Massacre
de Srebrenica : Photographies Lionel Bonaventure
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Du 6 au 8 mai
:CREATIONS THEATRALES
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20H30
« Jai
écrit sur les flammes
»
Lecture-spectacle, Voix et percussion par GaronAfrique
« Coup de sang En abordant le thème
de la guerre, GaronAfrique choisit la porte étroite,
celle qui force la porte de notre mauvaise conscience et
si les textes sont beaux, le coup est rude : « Cette
ombre allait en peu de temps atteindre la taille de la terre
entière. Quelques phrases et le génocide rwandais
sinvite avec son cortège de corps disloqués.
Filets de sang qui nen finit pas de couler sous nos
porte closes. Mais cette désespérance est
aussi de pauvreté : « Qui na rien ne
suscite lenvie de personne. .. La meilleure sentinelle
na pas de porte. » Au fil des textes, au fil
des mots, la lecture plonge dans tout ce qui fait la force
de cette Afrique malmenée : les dialogues entre les
parents et les enfants, la présence forte des ancêtres,
la peine de la mère : « Jen ai eu tant
denfants et ils sen sont tous allés.
» Quelques phrases terriblement simples : «
Lespoir, cette marée descendante »
Peut-être pire quand René Rey demande : tu
as peur de la nuit ? » Eléonore répond
en écho : « Oui ». Nous aussi on peur
de cette p
de nuit qui se donne aux plus offrants
et qui nen finit pas.
Résistances Et pourtant, quelque soit lhorreur
des textes, il ressort autre chose de ces textes. La force
de la littérature africaine, cest aussi de
desserrer létreinte. Ils sont si nombreux,
ceux qui voudraient bâillonner la parole libre, quil
faut aimer GaronAfrique qui donne sa voix à ceux
qui ont quelques chose à crier. » A.
R. La Dépêche du Midi 16 juin 2001
« Fantasmagorie
1 » Création théâtrale
à partir de textes de l'écrivain serbe Vidosav
Stevanovic par la Cie Stevinko
A propos de lauteur
: Poète, nouvelliste,
romancier serbe, Vidosav Stevanovic (1942) sest vite
imposé comme lun des écrivains phare
de sa génération, sans simposer la moindre
censure, il dépeint, dans un langage riche et expressif,
le monde des marginaux et des exclus, tout en mettant laccent
sur ce qui est informe, vicieux et pervers dans la nature
humaine. Irréductible opposant au régime de
Milosevic, lécrivain quitte le pays après
léclatement de la guerre civile et passe plusieurs
mois en Grèce avant de sinstaller à
Paris en 1993. Une place à part revient au roman
« Le testament » (1986), publié en France
sous un titre étonnant : Prélude à
la guerre. Conçu sur une libre relecture de lhistoire
nationale, ce livre à la fois métaphysique
et lyrique se présente sous la forme dun roman-kaléidoscope
où sentremêlent les thèmes historiques
et mythologiques, scènes de la vie réelle,
visions fantastiques et images symboliques et oniriques.
Ce kaléidoscope est de plus construit sur une structure
polyphonique mettant en uvre une pléthore de
voix narratives qui rappellent le chur des tragédies
antiques. La force de Testament réside cependant
dans sa langue : cest grâce à la magie
de la langue, porteuse de la mémoire, que le romancier
parvient à ressusciter les souvenirs ancestraux
|
Jeudi 6 mai
: « Soirée Théâtre
» |
19h00 «
Fantasmagorie 1 » Théâtre
: deux saynètes construites à partir dextraits
du roman « Prélude à la guerre »
de Vidosav Stevanovic Par STEVINKO / Stéphanie ALAUX,
Vincent RODIER, Ratko KRSANIN Lhumanité puise
à la source des mythes et des légendes, le
pire comme le meilleur, les bonnes et les mauvaises raisons
de réaliser lhorreur quotidienne. Comment alors
parler de la réalité ? Peut-être en
en dévoilant certains aspects sans concession dans
une espèce de conte métaphysique cruel et
poétique.
20h30 « Jai
écrit sur les flammes
»
Lecture-spectacle Voix et percussions par GaronAfrique.
Montage de textes dauteurs des Afriques dits par Eléonore
LOU-SIH et René REY. Musiques de Jean-Philippe CARDE.
Mise en espace de Bogan.
22h00 mini-concert de Jean-Philippe
CARDE, "Percussions mélodiques.
Mélodica sample »
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Vendredi 7 mai : «
De limplication de la France au Rwanda. LEtat
Français est-il complice de génocide ?»
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18h30 « Bloody
tricolore » documentaire BBC projection
suivie dun débat avec Survie
Présentation des travaux et des conclusions provisoires
de lenquête citoyenne organisée par Survie,
AICRIGE (Association Internationale de Recherche sur les
Crimes contre lhumanité et les Génocide,
la CIMADE, lobservatoire des transferts darmements)
20h30 «
Jai écrit sur les flammes
» Lecture-spectacle par GaronAfrique
suivi dun mini-concert de Jean-Philippe CARDE, "Percussions
mélodiques, mélodica sample"
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Sam. 8 mai 2004
: « Dire, Ecrire
voix de
la mémoire, voix de la reconstruction psychique » |
11 h Vernissage de lexposition
Rwanda 1994 en Présence
de lAuteur : Bruce Clarke, Photographe, fondateur
de lassociation Le Jardin de la mémoire, initiateur
du projet de réalisation dune sculpture mémorielle
sur le génocide de 1994 au Rwanda
12 h 30 repas de soutien - rencontre
conviviale avec les intervenants du débat de l'après-midi.
14 h Projection du Film "Rwanda
Un cri dun silence inouï"
dAnne LAINE suivi dun débat sur le thème
: « Les chemins de la reconstruction psychique après
le génocide », avec :
- Bernard DORAY, Psychiatre, Président du CEDRATE
(Centre de recherche et daction sur les traumatismes
et lexclusion), Auteur de « Linhumanitaire,
à lère néo-libérale »,
qui a travaillé à Sarajevo et à Kigali
- Régine WAINTRATER (Psychanalyste, Thérapeute
familiale, Maître de Conférence an Psychologie
Clinique auteur de Sortir du génocide.)
- Modérateur Jean-Luc BESSEMOULIN-GALABERT (Psychologue,
auteur de « De la fonction du psychologue dans les
situations durgence humanitaire et de trauma Collectif
», coordinateur du Collectif des Cent jours)
Rwanda, un cri d'un silence inouï, d'Anne Lainé
et Georges Kapler. (France, 2003, 52 min, documentaire couleur)
Au Rwanda, neuf ans après le génocide des
Tutsi, les souffrances qu'endurent les centaines de milliers
de personnes rescapées du génocide, entravent
les stratégies de reconstruction de la société.
Les coups de machettes ont blessé et mutilé,
le viol systématique des femmes et des petites filles
a propagé le sida, et partout il y a cette plaie
béante qu'est la souffrance traumatique. Au lendemain
du génocide, c'est dans le plus grand dénuement
que des hommes et des femmes ont tenté d'apporter
des réponses aux séquelles traumatiques. En
se situant délibérément sur le terrain
de la subjectivité des victimes, et en respectant
la pudeur de leur expression, la profonde humanité
de leur témoignage, ce film fait entendre un cri
qui n'eut comme écho à l'époque que
le silence inouï de la communauté internationale.
17 h : Projection du film «
Rwanda, pour mémoire
» de Samba Félix NDIAYE, documentaire
retraçant laventure du projet de FestAfrica
Rwanda 1994 Ecrire par devoir de mémoire ( Dix écrivains
africains ont été invités en résidence
décriture au Rwanda après le génocide
de 1994) suivi dun autour du thème «
Rwanda 1994, Ecrire
par devoir de mémoire ?»
avec :
- Théogène KARABAYINGA, (journaliste à
RFI, initiateur avec lassociation FestAfrica
de lOpération Ecrire par Devoir de Mémoire
)
- Catherine COQUIO (Présidente de lAIRCRIGE,
professeur de littérature Comparée à
lUniversité de Poitiers, a publié «
Lhistoire Trouée, négation et Témoignage
» et « Rwanda 2004, témoignages
et Littérature)
- Catherine MAZAURIC (Professeur de Littérature
à LUTM, auteur détudes sur les
écritures de fictions de lopération
Ecrire par devoir de mémoire).
- Modérateur : Hugues LIBOREL-POCHOT, écrivain
et Psychanalyste
Rwanda, pour mémoire, ( documentaire de Samba Félix
N'Diaye, 2003. 68 min)
Le génocide des Tutsi et le massacre des Hutu modérés
entre avril et juillet 1994 au Rwanda a fait un million
de morts. À l'initiative de Fest'Africa, une dizaine
d'écrivains africains se retrouvent en résidence
d'écriture à Kigali, quatre ans après
le génocide, et brisent ainsi le silence dans lequel
les intellectuels africains s'étaient terrés.
En mai 2000, à l'occasion de la parution des ouvrages
inspirés du génocide, écrivains, intellectuels,
artistes africains et d'ailleurs se retrouvent au Rwanda
pour parler de leurs expériences.
« Ce documentaire est le témoin d'un instant
de vie où plusieurs intellectuels africains, un français,
tous écrivains, se retrouvèrent au Rwanda
quelques années après le génocide,
et consécutivement à une résidence
d'écriture, pour échanger leurs points de
vues, leurs sensations sur le sujet.
Ils y furent confrontés aux traces de l'innommable,
comme n'importe lequel d'entre nous, en voyage au Rwanda,
peut l'être, dans une église restée
en l'état, ossements et cadavres à ciel tout
juste couvert, pour faire acte de mémoire.
La caméra, pudique et respectueuse, souvent emphatique,
nous offre la possibilité d'effectuer le trajet au
rythme où ces voyageurs particuliers l'effectuent
et nous rend témoins actifs et bouleversés
à la fois des traces de ce passé si proche
mais aussi du monde des vivants, des survivants, dans leurs
gestes quotidiens, leurs démarches, leurs gestes,
leurs silences surtout, comme si l'on pouvait capter au
détour d'un regard ou d'une habitude de travail (
l'abattage des animaux, par exemple) la manifestation involontaire
d'un comportement qui ôterait le premier verrou d'un
mystère insondable et ouvrirait la voie à
un début de tentative d'explication.
Le film nous tend le miroir d'une humanité déréglée
où les fantômes d'un passé douloureux
ne cessent de lutter pour continuer d'exister dans nos mémoires
défaillantes, fut ce au prix de nouveaux massacres.
La force du film c'est, peut être, qu'à un
moment donné l'exemple rwandais et la question qu'il
pose, comme lors de tout génocide : comment est ce
possible ?, devient une métaphore qui nous renvoie
à l'humanité toute entière et au cur
même de notre propre monstruosité, là
où le désagréable se fait sentir et
où la fuite est de mise.
Peut-on vivre en marchant sur nos morts ? Comment perpétuer
la mémoire sans raviver la haine ? Comment perpétuer
la mémoire ? Que fait-on des traces de ces autres
nous-mêmes ? Les morts doivent-ils être sacrifiés
sur l'autel des vivants ? D'ailleurs est-ce possible ? Victimes
de massacres, sont-ils condamnés à errer sans
fin, fantômes sans paix, dans nos mémoires
encombrées et défectueuses ? Comment accéder
à la paix ?
Telles sont quelques-unes des multiples questions sans
réponse que suscite ce film nous renvoyant à
nous-mêmes, à notre responsabilité,
à nos propres croyances et nous poussant à
réfléchir à la fois sur nos systèmes
de fonctionnement sociaux, culturels, humains mais aussi
sur nos valeurs, celles que nous souhaiterions transmettre.
Les traces de nous, futurs fantômes. »
19 h 30 Apéritif et assiettes
reconstituantes.
21 h « Jai
écrit sur les flammes
»
Lecture-spectacle GaronAfrique suivi dun mini-concert
de Jean-Philippe CARDE, percussionniste
|
Dim. 9 mai
: « Témoignage et Reconstruction
» |
14 h 30 « Conférences
débat, Illustrés par des extraits de films
de travail sur le Rwanda et la Bosnie Herzégovine
produit par le CEDRATE »
- Général Jovan DIVJAK, N°2 de lorganisation
de la défense de Sarajevo, auteur de Sarajevo mon
Amour.
- Bernard DORAY, Psychiatre, Président du CEDRATE
(Centre de recherche et daction sur les traumatismes
et lexclusion), Auteur de « Linhumanitaire,
à lère néo-libérale »,
qui a travaillé à Sarajevo et à Kigali
- Devrim BOY doctorant en Sociologie à l'EHESS (Ecole
des Hautes Etudes en Sciences Sociales)-Paris, mon laboratoire
de rattachement étant le GSPM (Groupe de Sociologie
Politique et Morale, Unité du CNRS) Sa recherche
porte sur les relations intercommunautaires en Bosnie.
- Catherine COQUIO (Présidente de lAIRCRIGE,
professeur de littérature Comparée à
lUniversité de Poitiers, a publié «
Lhistoire Trouée, négation et Témoignage
» et « Rwanda 2004, témoignages
et Littérature)
19 h Théâtre «
Fantasmagorie 1»
Création théâtrale à partir de
textes de l'écrivain serbe Vidosav Stevanovic par
la Cie Stevinko, suivi dun CONCERT EXCEPTIONNEL DE
VRACK, musique dEurope de lEst (entrée
5 euros)
|
Lundi 10 mai :
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14h - 16 h Université
Toulouse le Mirail
Conférences-débats : Regards croisés
sur le Rwanda et lex-Yougoslavie « Comment
le proche devient lennemi ? »
(Conférences organisées par ES-MA en Partenariat
avec le département de Géographie de lUTM)
Intervenants : Jovan DIVJAK, (Ex- Général,
N°2 de lorganisation de la défense de Sarajevo,
auteur de Sarajevo mon Amour sous réserve),
Jean-Luc BESSEMOULIN-GALABERT (Psychologue, ES-MA, Coordinateur
du Collectif des Cent jours, Mémoire sur la fonction
du psychologue dans les situations dUrgence humanitaire
et de trauma Collectif) ; Devrim BOY doctorant en Sociologie
à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)-Paris,
mon laboratoire de rattachement étant le GSPM (Groupe
de Sociologie Politique et Morale, Unité du CNRS)
Sa recherche porte sur les relations intercommunautaires
en Bosnie), Serge MUTZINZI (doctorant en sciences politiques)
; Michel ROUX, (Géographe professeur à lUTM,
spécialiste des Balkans) ; Stéphane ROSIERE
( Géographe, maître de conférence à
Nancy II, spécialiste de la notion dépuration
ethnique) ;
20 h La Chapelle (36,
rue Danielle Casanova) Regards croisés
sur le Rwanda et lex-Yougoslavie : Reconstruction
Court Métrage « Mjesecar
/ Somnambule ») de Ermin HADIC
et « Men from the hills
» Documentaire de Yoan de Montgrand et Benjamin Vial
relatant les rencontres qui ont conduit de jeunes français
et bosniaques à produire « Mjesecar ».
Projection suivie dune rencontre-débat avec
:
Intervenants : Jovan DIVJAK, (Ex- Général,
N°2 de lorganisation de la défense de Sarajevo,
auteur de Sarajevo mon Amour), Jean-Luc BESSEMOULIN-GALABERT
(Psychologue, ES-MA, Coordinateur du Collectif des Cent
jours, Mémoire sur la fonction du psychologue dans
les situations dUrgence humanitaire et de trauma Collectif)
; Devrim BOY doctorant en Sociologie à l'EHESS (Ecole
des Hautes Etudes en Sciences Sociales)-Paris, mon laboratoire
de rattachement étant le GSPM (Groupe de Sociologie
Politique et Morale, Unité du CNRS) Sa recherche
porte sur les relations intercommunautaires en Bosnie),
Serge MUTZINZI (doctorant en sciences politiques) ; Michel
ROUX, (Géographe professeur à lUTM,
spécialiste des Balkans) ; Stéphane ROSIERE
( Géographe, maître de conférence à
Nancy II, spécialiste de la notion dépuration
ethnique)
«Mjesecar / Somnambule» (14 min) Fiction d'Ermin
Hazdic (Mostar/BiH) Prod Mostar/Paris 2003
«Un étranger arrive à Mostar et tombe
dans un univers obscur, irréel.psychédélique.
Entre art et réalité, dure sera la chute.»
«Men from the hills» (52 min) Documentaire
de Yoan de Montgrand et Benjamin Vial (Prod Lijepo Kino2003),
A la fois making of de «Mjesecar/Somnambule»
et regard de français sur Mostar. A travers le tournage
du court métrage, on découvre la vie quotidienne
de jeunes vivant en Bosnie Herzégovine.
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Mardi 11 mai :
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18h Librairie Ombres Blanches
: Jovan DIVJAK défenseur de Sarajevo, présente
son livre : « Sarajevo Mon Amour
»
20h30 Cinéma Utopia
Projection du Film du réalisateur bosniaque Pjer
ZALICA « Au feu
» suivie dune rencontre avec Jovan DIVJAK et
des membres de Guernica ADPE
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Mais aussi:
Vendrei 21 et SAMEDI 22 MAI
(Bourse du Travail place saint- Sernin
à Toulouse )
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GENOCIDES, CRIMES CONTRE LHUMANITE
: QUELLE JUSTICE ?
QUELLE RECONNAISSANCE ? |
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"Nous
n'avons rien appris, nous ne savons rien, nous ne comprenons rien,
nous ne vendons rien, nous n'aidons en rien, nous ne trahissons
rien, et nous n'oublierons pas."
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