Or dans le même temps, la question de la "société
de l’information" est fort peu présente dans les
projets politiques, ni comme base d’une réflexion globale, ni comme support à un projet de renouvellement de la citoyenneté et des relations mondiales. Au mieux l’illusion technologique domine (tous les problèmes eraient solubles dans l’internet), au pire la démission devant les principaux monopoles du secteur (Microsoft pour les logiciels, Cisco pour les routeurs, Verisign pour les noms des sites et Dassault pour la signature électronique).
Pourtant... la société de la connaissance se
détermine autour des questions de "propriété
intellectuelle" ; des mouvements de résistance
se font jour partout dans le monde (logiciels libres,
paysans contre la main-mise sur les semences,
malades défendants les "génériques", chercheurs pour
un libre-accès à la science,...).
Pourtant, des formes nouvelles de domination,
de surveillance des personnes, des modèles de marketing,
des stratégies d’influence ou de manipulation, ... sont rendues possibles par les technologies de la
"société de l’information".
Il me semble qu’il convient de re-politiser les débatsautour de cette "société de l’information". De trouver un moyen de briser la "techno-béatitude" pour que
les technologies de l’information et de la communication
servent réellement et pleinement les citoyens à redéfinir
leur participation à la vie civile.
C’est pourquoi j’ai proposé la tenue d’un "atelier"
dans le cadre des "Journées d’automne de Convergence citoyenne pour une Alternative à Gauche" qui se tiendront du
11 au 14 novembre
à Aubervilliers
(Espace-rencontres, 10 rue Crevecoeur, Métro ligne 7 ou RER B Aubervilliers-La Courneuve)