Les élus de la République ont des devoirs et des obligations, tant vis-à-vis de leurs électeurs que des lois votées par le Parlement : respecter le mandat, respecter et défendre les lois démocratiques.
Jean Paul II a délibérément conduit une politique d’opposition permanente à l’encontre de lois émancipatrices votées par des Parlements et leurs élus (loi sur l’IVG, loi sur le divorce, etc.) Il a systématiquement mis en cause la légitimité même des Parlements et prétendu organiser une opposition délibérée à certaines lois, déclarant : « La démocratie ne peut être élevée au rang d’un mythe, au point de devenir un substitut de la moralité ou d’être la panacée de l’immoralité » ou encore « l’avortement et l’euthanasie sont donc des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer » (encyclique de 1995 Evangelium Vitae.
Il a apporté un soutien visible aux dictateurs d’Argentine ou du Chili (chacun d’entre nous a encore en mémoire l’image de Jean Paul II aux côtés d’Augusto Pinochet sur le balcon de la Moneda), a béatifié à tour de bras de Stepinac à Pie IX, le très antisémite pape de l’affaire Mortara (dont l’enjeu, en 1858, fut international).
C’est pourquoi nous dénions aux élus de la République le droit de rendre un hommage public à un adversaire constant des Parlements, de leurs lois, de la démocratie et de l’émancipation humaine.
Nous demandons que ce projet soit définitivement retiré.
Télécharger la pétition à retourner signée au Comité départemental parisien pour la défense et la promotion de la loi de 1905 :