Le premier vote portera sur l’amendement le plus radical : celui qui demande le rejet.
Si le rejet n’est pas obtenu, on votera alors sur les amendements au texte. Il y a des amendements qui méritent d’être soutenus :
ceux qui limitent le plus le champ d’application de la directive et en sortent notamment les services publics, la santé, la culture, l’audiovisuel,... ;
ceux qui suppriment le principe du pays d’origine ou son quasi équivalent le principe de la reconnaissance mutuelle ;
ceux qui soumettent l’application de cette directive à une harmonisation préalable, secteur par secteur ;
ceux qui suppriment les dispositions qui rendent inapplicable la directive sur le détachement des travailleurs ;
ceux qui suppriment les pouvoirs accrus donnés à la Commission européenne dans les négociations sur l’AGCS (Accord général sur le Commerce des Services).
Les députés européens vont devoir choisir et se prononcer. Il nous importe de les informer de notre vigilance. Nous connaissons les enjeux. Nous allons observer comment ils se comportent. C’est cela la démocratie : les élus sont comptables de leurs choix devant les électrices et les électeurs.
Il faut leur faire savoir. Voici, ci-dessous et en pièce jointe, un projet de lettre. Mais vous pouvez aussi leur rendre visite ou leur téléphoner. Voici également, classés par circonscription électorale, les élus des partis démocratiques de Belgique et de France. Tous ne donnent pas leur adresse privée.
L’URFIG publiera la manière dont chaque élu aura voté. Et ses explications si vous nous les communiquer. Il dépend de nous que cette proposition soit rejetée ou changée. Ceci n’est qu’une façon d’agir. Participer aux autres initiatives est tout aussi important.
Bien cordialement,
Raoul Marc JENNAR