Il sied de rappeler que lors de la rencontre du vendredi 21 octobre dernier, les délégués de ces pays avaient convenu de demander aux puissances étrangères de mettre en place des mesures punitives (restrictions financières et refus de délivrance de visas) à l’encontre des membres des neuf groupes armées qui opèrent dans l’Est de la Rd Congo. Ils avaient par ailleurs indiqué qu’ils demanderaient à la communauté internationale de classer ces groupes armés dans la catégorie des « organisations terroristes ». Toutefois, ils ne s’étaient pas prononcés sur la demande de l’Ouganda de déployer ses troupes en Rdc pour déloger l’Armée de résistance du Seigneur (Lra), un des trois groupes rebelles ougandais. Kinshasa avait rejeté cette demande peu après qu’elle ait été formulée.
Il convient de signaler que plusieurs groupes rebelles, appelés « forces négatives » opèrent en Ituri et au Kivu. Parmi ces « forces négatives » figurent la Lra, les Forces démocratiques de libération du Twanda (Fdlr).