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Mis en ligne le 1er novembre 2005

GUIDE : Jeunes scolarisés sans papiers : Régulation, mode d’emploi

Réseau éducation sans frontières
octobre 2004

Thèmes associés :
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>> immigration

Ce fascicule a pour objectif de donner des premières indications à ceux (personnels de l’Education nationale, parents d’élèves ou militants associatifs ou syndicaux, voire élèves eux-mêmes), qui découvrent, souvent avec stupeur qu’un élève ou un jeune de leur entourage est sans papiers et menacé d’expulsion au premier contrôle de police. Impossible dans ces circonstances de faire comme si de rien n’était et de continuer à enseigner les belles lettres ou à bâtir d’élégantes démonstrations pendant que des jeunes se débattent dans des difficultés inextricables. A la question souvent entendue : « Je connais un jeune sans papiers, qu’est-ce que je peux faire pour l’aider ? », la brochure d’Education Sans Frontières s’efforce d’apporter deux types de réponses.

Pratiques d’abord. Fondée sur l’expérience d’établissements scolaires qui ont réussi à faire régulariser leurs élèves, elle propose des idées sur l’aide à apporter au jeune en difficulté : comment constituer un dossier ? Quelles démarches entamer et comment ? Que risque-t-il ? Comment organiser la solidarité autour de lui et faire en sorte que l’action de ses enseignants, de ses camarades et de leurs parents aboutisse à le tirer du puits.

Elle fournit, dans une seconde partie, des indications juridiques permettant une première approche de la situation du jeune au regard des textes sur le séjour des étrangers.

La régularisation des sans papiers, les scolaires comme les autres, est souvent difficile. Moins toutefois qu’il n’y paraît à la lecture des pages de cette brochure qui donnent une vision condensée des embûches et des problèmes. Dans les faits, les responsabilités sont partagées et assumées collectivement. Et le temps passé est largement payé. D’abord de la satisfaction d’avoir fait ce qu’il était impossible de ne pas faire. De la joie du jeune tiré de la clandestinité, ensuite. Mais aussi, et c’est peut-être finalement le plus important, de la conscience d’avoir vraiment rempli sa mission d’éducateur et/ou de parent. D’avoir fait la démonstration aux yeux d’une génération qu’on dit privée de repères que les adultes savent prendre parti et agir pour empêcher l’inacceptable. Ce n’est pas rien.

Il reste que, même si la mobilisation des adultes et des jeunes peut régler un certain nombre de cas d’élèves sans papiers - beaucoup, faut-il espérer ! - , la question dépasse évidemment les situations individuelles et le cas par cas. Derrière chacune de ces situations souvent dramatiques, se cache en réalité le choix du monde dans lequel nous voulons vivre et que nous voulons laisser aux jeunes générations.

L’action initiée par le réseau Education sans frontières, par les syndicats et les associations qui y tiennent leur place est, à sa façon, un commencement de réponse.

« Jeunes scolarisés sans papiers : Régularisation, mode d’emploi » Octobre 2004, 44 pages ; vendu 1 € et plus (+2 € pour envois postaux), si affinités...

Télécharger le guide au format pdf :

depuis le site de RESF :

version 764 ko

version 2,3 go (illustrations imprimables)


Pétition :

Vous nous prenez pour qui ?

Rachel (15 ans) et Jonathan (14 ans), deux des enfants de Barbe Makombo, se cachent depuis le 9 août pour échapper à l’expulsion. La police les recherche activement.

Leur mère, Congolaise, a fui la République Démocratique du Congo où son mari a disparu en 2001, victime de persécutions. Elle-même a été victime de violence sous les yeux de ses enfants. Ayant pu fuir, elle a demandé l’asile en France avec les quatre enfants qui lui restent, (les autres ayant disparu eux aussi). Il lui a été refusé, « faute de preuve » comme dans 85 % des cas actuellement. En attente de son expulsion, elle est assignée à résidence jusqu’à ce que la police retrouve Rachel et Jonathan. Une fois « réunie », la famille sera renvoyée vers l’enfer (3 millions de morts depuis 1998, le viol collectif considéré comme arme de guerre).

Nous ne pouvons pas l’accepter.

Nous avons retrouvé Rachel et Jonathan. Certains d’entre nous les ont aidés, cachés, hébergés, nourris et protégés de la police. Nous sommes prêts à continuer, et à faire de même pour tout enfant se trouvant dans cette situation.

Le 23 septembre 2005

(Pour signer cette pétition)

Infos sur le Réseau Education Sans Frontières :

Communiqués RESF

Publications

Publié le mardi 1er novembre 2005
Mise à jour le mardi 1er novembre 2005

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