Le palmar�s de la derni�re �dition :
ORWELL DE LA SURVEILLANCE
Catégorie 1. Etat & élus : La pire des personnalités politiques de l’année
Les candidats :
Les députés CLEMENT, FENECH et LEONARD, pour leur promotion ardente du placement sous "bracelet GPS" comme « double peine » pour certains condamnés.
Gilles DE ROBIEN, ministre des Transports, pour obliger
tout voyageur à identifier ses bagages dans l’illusion
de lutter contre le terrorisme.
Bureau national du Parti Socialiste, pour avoir demandé
ouvertement un filtrage de l’internet aux
frontières ;
Ministre de la Santé Philippe DOUSTE-BLAZY, pour l’introduction du « Dossier Médical Personnel » qui met fin à la confidentialité des données de santé et au secret médical.
Garde des Sceaux Dominique PERBEN, pour avoir institué le Fichier Judiciaire des Auteurs d’Infractions Sexuelles (FIJAIS) destiné à suivre à la trace toutes les personnes impliquées dans ce type d’infractions, y compris les mineurs.
Catégorie 2 : Orwell Entreprises : La société la plus intrusive
Les candidats :
La RATP, pour avoir introduit le principe de « l’anonymat payant » dans les pass Navigo
La société de production
Endemol, pour ses menaces de censure d’un site internet
indépendant
sous le prétexte de "parasitisme commercial".
La SUGE - la police urbaine de la SNCF - pour l’usage abusif de son fichier des graffeurs.
Les supermarchés Leclerc et Auchan, pour avoir utilisé les fichiers des cartes de fidélité clients pour fliquer leurs employées.
Visiowave (filiale de TF1), pour installer dans les transports en commun des dispositifs de vidéo-surveillance tout en promettant de diffuser de la publicité aux « cerveaux disponibles »
Catégorie 3 : Orwell Localités : Le pouvoir local ou le projet d’urbanisme le plus liberticide
Les candidats :
Francis POURBAGHER, directeur de Cabinet du maire d’Asnières, pour l’utilisation partisane de la videosurveillance municipale afin de traquer des colleurs d’affiche de l’opposition
René-Paul SAVARY (président du Conseil général de la Marne) et Michel Biard (Maire de Vitry le Francois), pour la mise en oeuvre d’un fichage illégal des précaires avec la collaboration « forcée » des services sociaux.
La Direction des affaires sociales du Nord pour exiger des associations d’accueil et d’hébergement qu’elles signalent toutes informations sur les personnes en difficulté accueillies.
Philippe GREGOIRE - préfet des Pyrénées-Atlantique - pour son zèle à ficher les élèves du quartier de l’Ousse les Bois (banlieue de Pau) ;
Sénateur Charles CECCALDI-RAYNAUD (Puteaux), pour avoir lancé un vaste projet de quadrillage de la population avec 350 caméras de vidéosurveillance.
Lycée Jean-Rostand de Mantes-la-Jolie, pour son
projet d’installation de 104 caméras
de
vidéosurveillance à l’intérieur du lycée sans
concertation avec le corps enseignant ;
José ALLEGRINI, maire-adjoint de Marseille, justification
fallacieuse de la vidéosurveillance pour
étendre le dispositif.
Catégorie 4 : Orwell Europe : La politique ou le projet « global » le plus intrusif
Les candidats :
Le Conseil JAI de l’Union Européenne (Justice et Affaires Intérieures) / Passeports biométriques - en particulier la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grèce, pour avoir imposé sans débat et sans tenir compte de l’avis du parlement des passeports biométriques à double identifiant à tous les citoyens européens.
Air France, BA, Luftansa, Iberia, pour leur
négligence dans la gestion du fichier passagers (fichiers PNR)
mis à disposition des Etats-Unis.
Antonio VITORINO, ex-commissaire JAI, pour son discours cynique et
moralisateur sur la biométrie.
Otto SCHILY et Giuseppe PISANU, ministres allemand et italien de l’Intérieur, qui plaident pour la mise en place de camps de rétention des demandeurs d’asile hors des frontières européennes.
Le Conseil JAI de l’UE / Rétention des données - en particulier la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et la Suède, instigateurs d’une « décision » étendant les obligations de rétention de données de communication à des fins préventives.
Prix Spécial NOVLANG
Les candidats :
Les Assedic du Sud Est francilien, pour présenter la vidéosurveillance des chomeurs comme un « outil d’amélioration de leur accueil ».
Le GIXEL (Groupement des industries de l’interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques), pour suggérer à l’état de conditionner la population, surtout les enfants, aux technologies d’identification biométrique et de contrôle social.
Les producteurs de disques via le SNEP et la SCPP, pour leurs discours ambivalents sur l’échange et la piraterie et leurs campagnes de diabolisation de l’internet.
Ariel Wizman, pour prêter sa voix à une
sorte de « Ministère de la
vérité » afin d’intimider les utilisateurs de
réseaux peer to peer.
Le
consortium Trusted Computing Group (TCG), pour la promotion d’une
informatique « de confiance »
qui, de fait, enlève à l’utilisateur tout contrôle sur
la gestion de ses informations et de sa machine.
Prix spécial pour l’Ensemble de son oeuvre
Cabinet AFL Conseil pour sa promotion des mesures de surveillance sécuritaire, justifiées par des moyens pseudo scientifiques.
Les ministres Vaillant (PS), Sarkozy (UMP) et Perben (UMP) pour avoir fait du fichier d’empreintes génétiques FNAEG un véritable fichier de population incluant des mis en examen, des acquittés, des relaxés, des suspects et des mineurs.
Alex TURK - président de la CNIL - pour sa très active contribution à une érosion des pouvoirs de la CNIL et à son inefficacité croissante.
Prix VOLTAIRE DE LA VIGILANCE 2004
L’ADAS (Association de Défense des Assurés Sociaux) pour son combat contre l’informatisation en réseau des données de santé
Charles Frammezelle et Jean-Claude Lenoir - militants du collectif « C-Sur » (Calais), « délinquants » pour avoir hébergé des sans-papiers.
Christophe Espern (EUCD.info) mène un incessant combat contre l’offensive des industries culturelles visant à contrôler les usages et à restreindre la liberté des consommateurs.
Collectif « Résistance à la délation » fédère un réseau de vigilance et de lutte contre le projet de loi de prévention de la délinquance.
Charles HOAREAU syndicaliste pour avoir refusé et dénoncé le caractère abusif du fichage ADN
Le groupe de rap La Rumeur, accusé (et relaxé) par le ministère de l’intérieur pour avoir simplement dénoncé la violence policière en France.
ACIS VIPI pour son combat pour la protection de la vie privée et contre l’informatisation des données de santé.
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2006-01-24 00:48:16
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