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Mis en ligne le 4 mars 2006

RDC : La constitution adoptée à 84,31%

1ère étape avant les élections
Une adoption qui laisse enfin entrevoir la fin d’une délicate transition

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L’adoption de la future Constitution congolaise, plébiscitée à 84,31% selon des résultats d’un référendum sans accrocs, marque la première étape concrète d’une sortie de la transition en République démocratique du Congo, où des élections sont attendues avant la fin juin 2006.

Selon les résultats du dépouillement dans les 30.758 bureaux de vote ouverts dans le pays, le oui recueille 84,31% des suffrages, contre 15,69% pour le non et 38,03% de votes blancs ou nuls, pour un taux de participation national de 61,97%, a annoncé mercredi soir le président de la CEI, l’abbé Apollinaire Malu Malu.

Sur les 25.021.703 électeurs enregistrés par la CEI, 15.505.810 ont pris part au vote.

Ces résultats devront être transmis - dans un délai de 48 heures s’il n’y a pas de contestation et de 15 jours en cas de contentieux - à la Cour suprême de justice (CSJ) pour validation.

Mercredi matin, la CSJ a déclaré "irrecevable" une série de requêtes en annulation des résultats du scrutin référendaire introduites par un groupe de petits partis d’opposition, hostiles au texte.

Les partisans du non au référendum des 18 et 19 décembre avaient notamment dénoncé la publication au journal officiel de "plusieurs versions différentes de la Constitution", alors qu’elle n’avait pas encore été adoptée.

L’adoption de cette Constitution, préalable au vote de la loi électorale, devrait permettre l’organisation d’élections générales d’ici le 30 juin 2006, délai maximal accordé par l’Accord global régissant la transition politique en RDC.

Son adoption laisse enfin entrevoir la fin d’une délicate transition initiée en 2003 dans l’ex-Zaïre après une guerre de près de cinq ans ayant impliqué six pays voisins et fait plus de 3 millions de morts directs et indirects.

A Kinshasa, les milieux diplomatiques avaient accueilli avec soulagement, dès le lendemain du référendum des 18 et 19 décembre, le vote de cette Constitution, qui opte pour un régime semi-présidentiel dans un Etat unitaire fortement décentralisé.

Un rejet du texte aurait en effet conduit à un report des élections et à une nouvelle crise politique, la transition actuelle ne pouvant être prolongée au delà du 30 juin 2006.

La communauté internationale avait unanimement salué la participation massive des Congolais à ce premier scrutin démocratique organisé en 40 ans dans l’ex-Zaïre, appelant à un vote rapide de la loi électorale, qui doit déterminer la nature des prochains scrutins.

En attendant cette loi, la CEI a établi un calendrier provisoire qui fixe le premier tour de la présidentielle et les législatives au 29 avril, et le second tour de la présidentielle au 2 juin. Les dates des autres scrutins (provinciaux, sénatoriaux et locaux), qui pourront être combinés avec les premiers, n’ont encore été déterminées.

Ce calendrier "est très serré", a reconnu la CEI, qui pour cette raison a rejeté une demande de réouverture des bureaux d’inscription formulée début janvier par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le principal parti d’opposition.

L’UDPS d’Etienne Tshisekedi, qui avait jusqu’alors boycotté le processus électoral, a dénoncé une "tentative d’exclusion" sans pour autant renoncer à participer aux futurs scrutins.

SOURCE :

Congopage

Publié le samedi 4 mars 2006
Mise à jour le samedi 4 mars 2006

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