Répression :
Voici des chiffres communiques par la Prefecture de police sur la repression depuis le debut du mouvement (pour Paris seulement au 28/03/06) :
1502 interpellations 590 procedures (mises en GAV) 203 majeurs deferres devant le tribunal correctionnel 23 mineurs deferres devant le juge des enfants 10 encore en GAV samedi a 14 heures.
Ces chiffres ont ete communiques par la Prefecture a des elus communistes mobilises contre la repression du mouvement.
Collectif assistance juridique CPE
En cas d’interpellation et de garde à vue :
1/ Demandez à voir l’avocat de permanence (dès le début de la GAV)
2/ Transmettez lui le numéro d’urgence de l’assistance juridique (06 50 29 86 80) 3. Transmettez lui le numéro d’un proche.
3/ Demandez lui de nous contacter en urgence !
Vous pouvez envoyer vos temoignages sur la repression policiere et judiciaire du mouvement : assistancejuridiquecpe@hotmail.fr
Nous sommes un collectif de 7 élèves avocats de l’école du barreau de Paris (antenne de Bobigny), autonome, indépendant, et convaincu qu’il existe une répression policière et judiciaire du mouvement. Nous tentons d’organiser des réflexes du type "legal team" sur un modèle comparable à celui des manifs altermondialistes (Gènes, Anemasse, Seattle...)
Petit recueil de témoignage des violences policières sur le site du BAROUD
Témoignage sur la nuit du 10 au 11 mars devant la Sorbonne
Témoignage sur la nuit du 31 mars (Indymédia Paris)
Manipulations :
Témoignage des magouilles des flics-casseurs en fin de manif parisienne (BAROUD)
(...) Les flics bloquaient l’accés à la place à tout le monde. Les passants nous ont accusés d’être les fauteurs de trouble, de faire repartir le bordel des banlieues ! On a dû leur expliquer qu’on était dans la rue car on n’en peut plus de vivre avec 300 euros par mois et d’être pris pour des cons ! Trois casseurs se sont précipités dans la rue, ils ont été interpellés puis sont passés... carte de Police à la main ! Là, on a halluciné, les mecs étaient vraiment chauds ! On s’est faufilé aprés eux car je voulais absolument rejoindre ma pote ! Un flic nous a avertis que si on repassait par là, il nous arrêterait. Il n’y avait plus rien ! Les pompiers éteignaient les voitures mais les casseurs étaient tous partis. Tout était calme...
ou encore (e-mail reçu) :
(...) Ce 28 mars en fin de manif, sur la place Bellecour (A Lyon), 2 gars renversent des poubelles, commencent à chercher les flics.
Le service d’ordre de la CGT les coince, commence à les frapper ; vient les CRS demandant de les libérer, le SO refuse !
Eh ben les 2 gars, ils ont été obligés de sortir leur carte de police !
L’histoire fait le tour de la ville comme une trainée de poudre...