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Mis en ligne le 16 mai 2006

Un étendard sanglant à laver (1ère partie)

Participation des soldats français au génocide des Tutsi au Rwanda
Par Serge Farnel (Metula News Agency)

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si à la place de « Tutsis », Péan avait écrit « Arabes »...

L’actualité relative au Rwanda a été très fournie depuis la publication de ma dernière série d’articles sur les pages de la Ména. Elle est venue modifier certaines considérations fondamentales, notamment quant au rôle que la France a joué lors du génocide des Tutsis. Jusqu’alors on pouvait encore penser que notre pays avait assisté les génocidaires hutus politiquement et sur le plan logistique, mais désormais, nos soldats sont accusés, dans les formes, d’y avoir sauvagement participé. C’est la raison pour laquelle nous sommes amenés à publier, à partir de ce jour, une nouvelle série d’articles sur le sujet.

La veille du week-end de Noël dernier, le procureur du Tribunal aux Armées de Paris, le TAP, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour « complicité de génocide », suite à une plainte visant, sans les désigner nommément, des soldats français engagés, en juin 1994, dans l’opération soi-disant « humanitaire » Turquoise. C’est la première fois que la justice française est saisie d’une procédure imputant à des militaires français une participation active dans le génocide des Tutsis. Cette plainte avait été précédée d’autres initiatives, dont l’objet consistait à faire le point sur le degré précis d’implication de la France dans cet ethnocide. C’est ce que chercha notamment à faire une commission officielle rwandaise chargée de rassembler des preuves sur le véritable rôle de la France dans cet assassinat de masses. Dans le même temps, des accusations très documentées étaient proférées à l’encontre des soldats français devant le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR).

Nous reviendrons sur ces rebondissements importants dans nos prochaines analyses, de même que sur l’interpellation à l’assemblée nationale du ministre français des Affaires Etrangères par le député communiste Claude Lefort, qui s’est confié à la Ména lors d’une interview exclusive. Lefort fut en son temps le premier signataire de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Rwanda, commission qui aurait eu des moyens plus importants, et surtout non opposables, que la mission parlementaire qui a fini par prévaloir. Le député a également expliqué les circonstances particulières dans lesquelles son groupe parlementaire avait approuvé, le 15 décembre 1998, en son absence, les conclusions du rapport de la mission parlementaire dont il était pourtant l’un des vice-présidents. (...)

La suite de l’article sur le site de MENAPRESS

la série "Un étendard sanglant à laver", aujourd’hui en accès libre sur le site de MENAPRESS, est toujours en cours d’écriture :

1- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1310

2- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1314

3- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1321

4- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1323

5- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1332

6- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1333

7- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1342

8- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1343

9- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1344

10 - http://www.menapress.com/article.php ?sid=1349

11- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1351

12- http://www.menapress.com/article.php ?sid=1357

13 - http://www.menapress.com/article.php ?sid=1361

14 - http://www.menapress.com/article.php ?sid=1369


MENAPRESS ?

A la Ména, nous avons compris très tôt que seule une information professionnelle, faite par des professionnels du meilleur niveau, pouvait servir nos objectifs. Nous n’avons jamais non plus dissimulé la nature de nos finalités, elles consistent à exploiter au mieux notre connaissance du Moyen Orient, ainsi que le fait que nous en faisons partie de manière homogène, qu’il nous accueille, nous taraude et nous nourrit.

La Ména, de son nom complet la Metula News Agency, est dirigée au plan rédactionnel depuis le village israélien de Métula qui lui donne son nom. Ce village est le plus septentrional de l’État d’Israël, il est en fait l’aboutissement géographique d’un isthme politique entre le Sud-Liban et la Syrie. D’où que nous regardions depuis les fenêtres de l’agence, nous ne distinguons que les maisons de ces États voisins, leurs montagnes et leurs neiges en hiver.

Là ne s’arrête pas la particularité de la Ména pour autant, puisque nous sommes la seule agence de presse dont la direction rédactionnelle se situe en Israël, qui emploie en permanence des correspondants dans les pays et territoires arabes, que sont le Liban, la Jordanie et la Palestine. Notre correspondant principal au Liban, par exemple, Michaël Béhé, joue un rôle prépondérant dans la ré-information des Libanais de la diaspora, aussi bien que pour ceux qui subissent au pays la domination syrienne. Le chef de la Ména palestinienne, quant à lui, Sami El-Soudi, fait partie de la tendance Sari Nusseiba, qui prône une approche réaliste à la solution du conflit régional, qui soit basée sur la reconnaissance et le respect mutuel et qui prenne en compte les droits légitimes de son peuple. Sami, par son langage simple, par une honnêteté intellectuelle sans concessions, a trouvé le moyen d’accéder directement au cœur et à la réflexion de ses lecteurs à chacun de ses articles.(...)

Publié le mardi 16 mai 2006
Mise à jour le mercredi 17 mai 2006

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