Nous dénonçons les faits suivants :
notre journal était introuvable chez nombre de marchands de journaux, ainsi que nous avons pu le constater à grande échelle aussitôt que nous avons opéré des contrôles (dès le numéro 2, et pour le numéro 3) ;
certains points de vente inspectés la semaine dernière disent avoir reçu notre " quotidien du dimanche " le lundi
;
alors que nous réclamons la liste complète des marchands de journaux ouverts le dimanche, les NMPP ont refusé de nous en fournir un état complet ;
le listing des points de vente qui nous a été proposé comporterait des points inexistants (ainsi que nous avons pu le constater, avec le cas d’un marchand, rue Saint-Blaise, fermé depuis plus d’une année, parti à la retraite) ;
nombre de marchands contrôlés ont reçu notre journal non seulement le lundi, mais dans des quantités sans rapport avec celles demandées.
D’une manière générale, nous protestons contre la manifeste hostilité de notre distributeur, persistante en dépit de nos demandes répétées de voir ces relations se normaliser.
Nous demandons que notre journal État d’urgence soit effectivement distribué et mis en place dans les points de ventes de presse ouverts le dimanche.
À cette fin, nous demandons toujours la liste complète de ces marchands ouverts le dimanche.
Nous faisons de plus l’observation suivante :
L’unique autre quotidien spécifique du dimanche est une publication des éditions Hachette qui sont par ailleurs " opérateur " des NMPP. Le soupçon que celles-ci puissent confondre leurs intérêts d’éditeur avec leurs responsabilités de distributeur nous semble impossible à écarter.
Il faudrait peut-être s’interroger sur l’inexistence d’une véritable presse du dimanche en France, au contraire de ce qu’on constate dans la plupart des pays du monde, où le dimanche est un jour de vente privilégié, où les lecteurs sont plus nombreux et où les journaux multiplient même leurs suppléments, profitant du temps de lecture offert par le repos dominical.
Il est à craindre que le fait d’avoir confié un outil monopolistique de distribution au principal éditeur du pays ne soit pas à l’avantage ni de la prospérité de la presse, ni de la liberté d’expression.
Le problème de distribution du journal Etat d’Urgence avait déjà fait l’objet d’un signalement les semaines précédentes (voir : Bellaciao)
Vous êtes vous déjà posé la question de savoir pourquoi il n’y a pas en France plus de journaux le dimanche ?
La réponse est simple les journaux du dimanche sont un monopole !
La meilleure preuve est que Michel Sitbon qui publie un journal du dimanche "ETAT D’URGENCE" constate que son journal n’est pas mis en vente dans les points de vente dont la liste se trouve ci-jointe.
Pourtant cette distribution factice lui est facturée par les NMPP.
Évidemment en ne distribuant pas un journal et en facturant les frais sur invendu (90% d’invendus !) de cette distribution fictive les NMPP mènent le journal à la faillite et suppriment ainsi toute concurrence !
Vous pouvez aider « ETAT D’URGENCE » en allant constater par vous même dans un des points de vente figurant sur le liste ci-jointe que le journal n’est pas en vente et si vous le pouvez faites signer le document ci-joint au marchand de journaux.
Si par contre vous trouviez « ETAT D’URGENCE » achetez le et lisez le !
Si vous constatez que le journal n’est pas en vente dans un des points de vente figurant dans la liste ci-jointe envoyez un mail a Michel Sitbon : michelsitbon[arobase]hotmail.com
Si vous avez fait remplir et signé le formulaire ci-joint vous pouvez envoyer ces documents à Michel Sitbon à l’adresse suivante : 9 passage Dagorno 75020 Paris.
Merci de votre collaboration citoyenne.
Vente du journal « ETAT D’URGENCE » Paraissant le dimanche
Je, soussigné :
Fonction :
Nom de l’établissement
Nom
Prénom
Rue
Ville
Code Postal
Déclare ne pas vendre aujourd’hui le journal paraissant le dimanche « Etat d’urgence ».
Ne l’avoir jamais eu en vente. (rayer la mention si vous avez eu le journal en vente au moins une fois)
Fait à :
Date :
Signature :