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Mis en ligne le 27 novembre 2004

Réunion publique sur les relations Franco-Ivoiriennes

Communiqué de presse
F.F.A

Thèmes associés :
>> Afrique
>> Cote d’ivoire

Les participants de la réunion publique du 26 novembre à Toulouse déplorent la grave crise actuelle des relations franco-ivoiriennes, qui fait suite à deux années de guerre civile en Côte d’Ivoire.

Ils s’étonnent que ces événements aient été gérés à la seule discrétion du président de la République et que leur forte médiatisation ne soit pas accompagnée d’un débat contradictoire dans la classe politique et l’opinion publique, seul à même de maîtriser les véritables enjeux de la situation.

Ils s’étonnent également que le dixième sommet de la Francophonie (Ouagadougou, 21 au 28 novembre 2004) qui est à vocation culturelle et dont le thème officiel cette année est le développement durable, donne lieu à une attaque en règle contre le régime démocratiquement élu de Côte d’Ivoire.

Par conséquent, ils demandent :

· Qu’une mission d’enquête parlementaire fasse la lumière sur les responsabilités des différentes parties en présence et qu’un contrôle parlementaire soit effectué désormais de la gestion de la Coopération franco-africaine dans son ensemble ; · Que les enjeux de la Francophonie soient clarifiés et que sa vocation culturelle soit promue en France en particulier à l’Ecole au même titre que l’Union Européenne ; et ceci dans la perspective d’un dialogue plus authentique entre les peuples et leurs cultures.

Extrait du communiqué de presse du PS :

« Plus que jamais, c’est une solution politique qui doit s’imposer à la crise ivoirienne provoquée, en septembre 2002, par la tentative de coup d’Etat contre le président élu Laurent Gbagbo, chef légitime de l’Etat ivoirien. La France, l’ONU et bien sûr l’Union Africaine doivent tout mettre en oeuvre pour obtenir de l’ensemble des parties ivoiriennes, tant les autorités gouvernementales que l’opposition et les anciennes forces de la rebellion regroupées dans le G7 que soit poursuivi et accéléré le processus des réformes politiques conformément aux accords d’’Accra signés en juillet dernier. Le désarmement des Forces Rebelles, également inclus dans ces accords est plus que jamais le préalable indispensable au rétablissement de l’unité du territoire ivoirien, condition essentielle d’un déroulement des élections générales prévues à la fiin 2005. Le PS considère que cet épisode douloureux dans la relation entre la France et la Côte d’Ivoire fait obligation au gouvernement de redéfinir sa politique africaine. Il conviendrait de le faire dans le cadre d’un débat parlementaire.  »

Extrait du communiqué de presse de l’association Kemit :

« Une initiative souveraine des Etats africains au sein de l’UA en direction de l’ONU (...) serait souhaitable pour édifier l’opinion publique internationale sur la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire. Il est plus que nécessaire de préconiser le démantèlement des forces rebelles pour les intégrer dans les FANCI dans le cadre d’une réunification politique du pays, le retrait des forces françaises de ce pays et soutenir l’effort de reconstruction de la Côte d’Ivoire. »

Extrait du communiqué de presse du PC :

« Le PCF propose une réunion de toute urgence de l’Assemblée nationale afin que les représentants du peuple soient saisis de la situation et, pour évaluer cette situation, l’envoi d’une mission parlementaire sur place. Il convient de clarifier le sens de la présence française en Côte d’Ivoire. Force est de constater qu’elle demeure en partie vécue comme une perpétuation du fait colonial. La France est désormais devenue un des éléments du conflit. C’est pourquoi les cadres de sa présence doivent être rediscutés dans l’urgence. Cela ne peut se faire sans le soutien des organisations africaines, notamment de l’Union africaine, et de l’ONU. En tout état de cause, l’intervention internationale en Côte d’Ivoire doit être beaucoup plus multilatérale. Et bien sûr, l’exigence est de déboucher rapidement sur une issue politique permettant le retrait de toutes les forces extérieures présentes. »

Extrait du communiqué de presse des Verts :

« Les Verts regrettent que le passé colonial puis néocolonial de la France en Côte d’Ivoire entache inévitablement la crédibilité de son action d’interposition sur le terrain, où le souci d’éviter un nouveau Rwanda semble le disputer à la volonté de maintenir son emprise politique et économique sur le pays phare du pré carré. La réappropriation par le Parlement français de la politique ivoirienne de la France serait de nature à diminuer de tels soupçons.  »

Extrait des communiqués de presse du POC (Partit Occitan) :

« Le Partit Occitan demande le rappel dans l’hexagone des troupes intallées en Afrique. Pour la Côte d’Ivoire, les troupes françaises exerçant ou non un mandat de l’ONU doivent être remplacées par des troupes africaines ou d’autres pays, sans liaison avec l’Etat ou les entreprises françaises. La politique néo-coloniale de la France qui du Rwanda à la Côte d’Ivoire a fait la preuve de sa nocivité doit être abandonnée. La France doit renoncer à des rêves de grande puissance qu’elle ne peut plus assurer et laisser les peuples d’Afrique décider eux-mêmes de leur avenir. »

« L’Africa e los Africans an d’èsser respectats dins lor dignitat. L’Africa deu pas mai èsser violada e raubada per un Nòrd arrogant e predator. Lo Partit Occitan, partidari d’una solidaritat amb lo Sud dins un respecte mutual, condamna sense resèrva l’intervencion militària francesa en Còsta d’Ivòri e demanda la retirada de las tropas francesas ara per ara estacionadas en Africa. d’autre latz, demanda a l’Organisacion de las Nacions Unidas, garanta dels dreches dels pòbles a dispausar de se, de se sasir d’aqueste dorsièr. »

Extrait du communiqué de presse de FFA (Fraternité Franco-Africaine) :

"Qui ne dit mot consent ! La responsabilité du peuple français et sa politique est engagée. Demandons ensemble 1- la résolution du drame ivoirien sous l’égide de l’Union Africaine et de l’ONU 2- des commissions d’enquête parlementaire française et européenne concernant les relations franco-ivoiriennes et d’une manière générale le contrôle par le Parlement de la politique de Coopération et le la gestion des DOM-TOM 3- le renforcement de la législation en appui à la justice qui instruit les affaires de corruption de la Françafrique (affaire ELF...) 4- la démocratisation de la Francophonie institutionnelle, dans le sens d’un authentique dialogue des peuples et de leurs cultures.

Fraternité Franco-Africaine (FFA)

c/o CIDES 1, rue Jouxt-Aigues 31000 TOULOUSE

Tél.-Fax : 05 62 14 45 29

Publié le samedi 27 novembre 2004
Mise à jour le samedi 27 novembre 2004

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