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Publié le 6 mars 2006 par iso
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APPEL des 555
Appel aux laïques
Le juge LUIGI TOSTI doit être relaxé !

Le 18 novembre 2005, Luigi Tosti, juge auprès du tribunal de Camerino, âgé de 57 ans, est condamné par le tribunal de l’Aquila, localité située à une centaine de kilomètres de Rome à 7 mois de prison et 1 an de suspension. Son crime ? Le juge refuse de rendre justice en présence de signes religieux dans la salle d’audience du tribunal.

De plus, à l’issue d’une procédure disciplinaire introduite par le procureur général auprès de la cour de Cassation, et après examen par la section disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature du 13 janvier 2006, le Juge Luigi Tosti a été suspendu de ses fonctions. L’annonce en a été faite le 1er février 2006. Le Juge Tosti a fait appel devant la cour d’appel de L’AQUILA (mémoire déposé le 27 janvier 2006) et compte saisir la cour européenne de justice.

 


APPEL des 555

APPEL AUX LAÏQUES : LE JUGE LUIGI TOSTI DOIT ÊTRE RELAXE !

Le 15 août 2005 le pape Benoît XVI affirme dans son homélie : « Il est important que Dieu soit visible dans les maisons publiques et privées, que Dieu soit présent dans la vie publique, avec la présence de croix dans les établissements publics. »

Le 19 novembre 2005, Benoît XVI et Silvio Berlusconi, au terme d’ « un échange d’opinion sur les rapports Eglise Etat en Italie », réaffirment « la volonté de collaboration des deux parties dans le cadre du Traité du Latran ».

Le 18 novembre 2005, le juge Luigi Tosti, âgé de 57 ans, est condamné par le tribunal de l’Aquila, localité située à une centaine de kilomètres de Rome à 7 mois de prison et 1 an de suspension. Son crime ? Le juge refuse de rendre justice en présence de signes religieux dans la salle d’audience du tribunal.

Le juge s’appuie pour sa demande sur la constitution républicaine du 27 décembre 1947, qui établit que tous les citoyens « sont égaux devant la loi, sans distinction de sexe, de race, de langue, de religion » (Art. 3), mais une circulaire du ministre fasciste Rocco, datant de 1926, jamais abrogée depuis par aucun des gouvernements successifs, fixe que des crucifix doivent être visibles dans les tribunaux italiens, illustrant la phrase de Bossuet : « Le sacerdoce étroitement uni avec la magistrature, tout en paix par le concours de ces deux puissances ! ».

Car l’Italie continue de vivre sous le régime du traité de Latran et du concordat signé le 11 février 1929 entre le Vatican et l’Italie représentée par Benito Mussolini, chef du gouvernement de l’époque. En 1984, le Président du Conseil, le socialiste Bettino Craxi, renouvelle le concordat avec le Vatican : certes le culte catholique n’est plus religion d’État mais les lois fascistes ne sont pas abrogées pour autant.

Pour reprendre l’expression du Cardinal Tauran devant les évêques français en 2003, l’Italie connaît ainsi une séparation des églises et de l’état « coordonnée », opposée à « la séparation pure et simple » dans laquelle « les confessions religieuses relèvent du droit privé (USA, France) ».

Sept mois de prison pour le juge ... c’est la marque de ce que l’Eglise catholique appelle une « saine et légitime laïcité » (expression de Pie XII) ...

Le combat des citoyens laïques et républicains italiens est le même que le nôtre pour la défense, la promotion et la restauration de la loi de 1905 sur tout le territoire ; c’est celui de tous les véritables laïques où qu’ils soient dans le monde pour la séparation des églises et de l’état et pour l’abrogation des concordats et de toutes les lois antilaïques !

Nous exigeons l’arrêt immédiat des poursuites contre le juge Luigi Tosti !


APPEL INTERNATIONAL A TOUTES LES ORGANISATIONS LAÏQUES

1er FEVRIER 2006 : Déjà condamné à 7 mois de prison et 1 an d’interdiction de fréquentation des salles publiques au seul motif qu’il refuse l’affichage de symboles religieux dans les tribunaux italiens, le Juge Luigi Tosti, du tribunal de Camerino (Italie) vient d’être suspendu de ses fonctions et traitement par la section disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature, instance saisie par l’avocat général de la Cour de Cassation, autrement dit le gouvernement italien de Silvio Berlusconi.

Le Juge Luigi Tosti doit être relaxé !

C’est ce qu’exigent déjà, dans une pétition internationale, 2500 citoyens de 34 pays différents de tous les continents, dont 500 citoyens italiens, qui se mobilisent depuis deux mois, avec le Juge Luigi Tosti, pour exiger l’arrêt des procédures judiciaires et disciplinaires et la réintégration immédiate du juge dans ses fonctions.

Le 15 août 2005 le pape Benoît XVI affirmait dans son homélie : « Il est important que Dieu soit visible dans les maisons publiques et privées, que Dieu soit présent dans la vie publique, avec la présence de croix dans les établissements publics. »

Le 19 novembre 2005, Benoît XVI et Silvio Berlusconi, au terme d’ « un échange d’opinion sur les rapports Eglise Etat en Italie », réaffirment « la volonté de collaboration des deux parties dans le cadre du Traité du Latran ».

Le 18 novembre 2005, le juge Luigi Tosti, âgé de 57 ans, est condamné par le tribunal de l’Aquila, localité située à une centaine de kilomètres de Rome à 7 mois de prison et 1 an de suspension. Son crime ? Le juge refuse de rendre justice en présence de signes religieux dans la salle d’audience du tribunal.

Le juge s’appuie pour sa demande sur la constitution républicaine du 27 décembre 1947, qui établit que tous les citoyens « sont égaux devant la loi, sans distinction de sexe, de race, de langue, de religion » (Art. 3), mais une circulaire du ministre fasciste Rocco, datant de 1926, jamais abrogée depuis par aucun des gouvernements successifs, fixe que des crucifix doivent être visibles dans les tribunaux italiens.

L’Italie continue en effet de vivre sous le régime du traité de Latran et du concordat signé le 11 février 1929 entre le Vatican et l’Italie représentée par Benito Mussolini, chef du gouvernement de l’époque. En 1984, le Président du Conseil, le socialiste Bettino Craxi, renouvelle le concordat avec le Vatican : certes le culte catholique n’est plus religion d’État mais les lois fascistes ne sont pas abrogées pour autant. Il s’agit ainsi, suivant les termes du Cardinal Tauran, d’une séparation des Eglises et de l’Etat « coordonnée », opposée à « la séparation pure et simple » dans laquelle « les confessions religieuses relèvent du droit privé (USA, France) ».

Sans contestation possible, il s’agit d’une atteinte intolérable à la liberté de conscience et au principe de laïcité.

C’est pourquoi les associations signataires de cette déclaration en appellent à l’opinion publique internationale pour qu’elle exige avec force :

-  la relaxe du Juge Tosti et l’arrêt des procédures judiciaires à son encontre
-  l’arrêt immédiat des procédures disciplinaires
-  la réintégration immédiate du Juge Tosti dans ses fonctions et traitement

La lutte des démocrates, des humanistes, des laïques, des rationalistes et des libres penseurs est la même sur tous les continents : pour la liberté absolue de conscience garantie par la séparation des religions et des Etats !

Les associations à l’origine de cette déclaration demandent à l’ensemble des associations locales, nationales, internationales, qui, à travers le monde, se réclament de la laïcité de les rejoindre en signant avec elles cette déclaration, de soutenir et faire signer la pétition internationale qui a déjà recueilli plus de 2500 signatures et de s’adresser chacune, au nom de leur association propre, au chef du gouvernement italien pour exiger la fin de cette atteinte à la liberté de conscience en Italie :

Dott. Silvio Berlusconi

Presidenza del Consiglio dei ministri

Palazzo Chigi

Piazza Colonna 370

00186 Roma - Italia

tel. +390667791 e-mail. BERLUSCONI_S@camera.it

Laïques de tous les pays, unissez-vous !

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Brights France

Nous demandons à toutes les associations qui entendent s’associer à cette déclaration de le signaler par un message à l’attention de l’Union Rationaliste de Nantes qui centralisera les informations relatives à cette initiative et qui assurera la coordination avec la pétition internationale dite « appel des 555 » et avec le juge Luigi Tosti.

-  par courriel :

naud_michel(AT)yahoo.fr (Michel Naud)

-  par courrier postal :

Union Rationaliste de Nantes, 13, place du Petit Bois, F- 44100 Nantes (France)

 


 

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