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Les victimes noires du nazisme

 

L'association Diaspora Afrique organise une projection-débat sur le thème trop méconnu: "Les victimes noires du nazisme".

PROGRAMME
Vendredi 07 Mai et Samedi 08 Mai 2004.

Projection du film: Noirs dans les camps Nazis de Serge Bile à 20heures

Témoignage et débat à Partir de 21 heures en présence
notamment de:
Théodore Michael: Survivant noir des camps de travail Nazi personnage principal du film
Serge Bilé: Réalisateur du film
Marcel B. Auguste: Historien Haitien et auteur de " La République d'Haiti et la deuxième guerre Mondiale "
Emmanuel Garrigue: Universitaire travaillant sur les zoos Humains

La projection aura lieu au cinéma Images d'Ailleurs, 23 rue de le Clef, 75005 Paris
Métro: Censier Daubenton

NOIRS DANS LES CAMPS NAZIS ( Le Monde Télévision, Yves-Marie LABE): "L’existence des « bâtards de Rhénanie », fruits des amours de femmes allemandes et des soldats d’Afrique occidentale française cantonnés outre-rhin après la première guerre mondiale, constituait une humiliation de plus pour le Reich. Le documentaire de Serge Bilé, au delà des explications historiques fait parler des survivants égrenant anecdotes ou drames. (...) Dans les camps, la différence de couleur de peau disparaissait , la solidarité entre enfants d’une même « patrie », fut-elle colonialiste devenant le seul viatique. Le Belge Jean Volckaerts explique ainsi qu’il dut la vie à John Vosté, né au Congo belge. Des peuples se découvrent et des enfants de métropoles et des colonies apprennent la fraternité du malheur. [suite]"

Lire également dans le Jeune Afrique, n°1927 du 9 au 15 décembre 1997: DES NOIRS DANS LES CAMPS DE LA MORT: "Pendant la seconde guerre mondiale, des milliers d’Africains et d’Antillais furent déportés par les nazis. Un documentaire du journaliste ivoirien Serge Bilé s’efforce de lever cette chape d’oubli (...) Les premiers Noirs déportés dans les camps étaient… allemands. Leurs parents, ressortissants des possessions africaines du Reich, avaient immigré au siècle dernier. Husen était du nombre. Soldat dans l’armée coloniale au Tanganyika, ses faits d’arme lui valurent une décoration. Venu à Berlin pour y exercer la fonction de lecteur en swahili, il s’y maria et fonda une famille. D’autres (leur nombre est estimé à huit cent environ) étaient nés d’unions contractées par des « tirailleurs sénégalais » avec des autochtones lors de l’occupation de la Rhénanie par l’armée française après la seconde guerre mondiale. Après l ‘arrivée de Hitler au pouvoir, les lois de Nuremberg –qui visaient autant les Noirs que les Juifs, quoique les premiers fussent infiniment moins nombreux – interdirent les mariages mixtes au nom de la préservation de la pureté de la race aryenne." [suite]

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